Guérir de nos parents
C'est quelque chose que j'ai rapidement perçu, alors même que j'étais en formation, on attire les personnes qui nous ressemblent ! Et aujourd'hui, je vois bien le clin d'oeil que la vie me fait.
C'est pourquoi, je partage ce douloureux sujet qui est l'objet en ce moment de la plupart de mes consultations : le deuil et le pardon que nous avons à faire.
Dans ce partage, le deuil n'est pas nécessairement la disparition d'un parent ; c'est aussi la rupture émotionnelle, sentimentale qui doit se faire lorsque la relation s'est transformée en dépendance affective.
Deuil et pardon sont deux mots, deux énergies qui s'unissent, se complètent et transforment profondément une blessure.
Qu'avons-nous à pardonner pour guérir ?
On peut regretter que nos parents ne nous aient pas apporter la nourriture, la substance que l'on attendait. Ils ne nous ont peut-être pas donné, permis l'accès à l'apprentissage (scolaire, créatif...).
Il arrive aussi qu'ils n'aient pas su nous protéger de toutes formes de violence.
Il peut sembler que nous ayons été délaissés plus qu'un frère ou une soeur.
Ils ont accepté des conditions de vie que nous ne comprenons pas.
Pour quelles raisons faire ce deuil ?
Dans mes consultations, j'entends bien cette impossibilité, cette incapacité à vouloir faire cette étape et je le comprends.
Cependant, il est vital de se demander aujourd'hui, qui souffre, qui est prisonnier de ces regrets et quels impacts cette souffrance a sur notre épanouissement ?
Aujourd'hui, quel avantage j'ai à garder cette blessure ?
Aujourd'hui, qu'est-ce que je décide pour moi ?
Aujourd'hui, quelle est ma priorité profonde ?